On me dit souvent, quand on me connaît un peu, que je suis perfectionniste. Alors soit, je dois l’être un peu, ou beaucoup… mais alors je vous livre quelques mots d’un expert dans la chose :
« Le perfectionnisme n’est jamais qu’un synonyme de l’anxiété, l’insatisfaction. » Philippe Labro
Suis-je percé à jour ? Est-ce vraiment le lot de tous les perfectionnistes ? Anxieux, insatisfaits ? Le débat est ouvert !
Oui, Labro dit sûrement vrai… Mais est-ce grave docteur ? En tous les cas, je ne ressens pas les choses comme cela. Cela n’a pas d’importance pour moi et c’est ce qui compte en fait. Etre bien avec ce que l’on est ! En toutes circonstances. Je travaille tellement comme un fou que je dois certainement être quelqu’un de très anxieux, mais, à ce niveau, je trouve ça positif moi ! Je ne suis que très rarement content de moi et, quand je le suis, c’est pour rebondir encore autrement. Je veux toujours me surprendre. J’ai un besoin viscéral d’avancer, de m’étonner et surtout de ne pas perdre de temps à savoir si cela serait une forme d’angoisse qui me pousserait ou non à me donner tant de mal ! L’analyse de Philippe Labro est très juste, mais, d’une certaine manière, je ne préfère pas m’y attarder. J’ai envie d’agir, c’est tout. Si je sais trop bien où je vais et pourquoi je fais ceci ou cela, c’est que je commence à me satisfaire d’une forme d’immobilisme qui m’effraie. C’est une position dangereuse, car on va vite me rejoindre dans cet univers peuplé de tous les moutons, les oisifs, les gens qui errent dans le doute… et ça je ne le désire pas du tout ! Je préfère qu’on me critique parce que je n’aurais pas dû faire ci ou ça, que de me poser des questions existentielles qui auront bouffé mon énergie… Qu’il est merveilleux ce sentiment que j’éprouve à mon bureau quand je travaille, seul, tranquille, à défricher les chemins de mon imagination ! L’insatisfaction, c’est mon moteur.
Et ça te permet une analyse a pas cher !
Vive le perfectionnisme et l insatisfaction
C est comme ça qu on S aime bien
Il est selon moi important d’être en quelque sorte un éternel insatisfait. Labro a pour moi totalement raison ! Comment progresser dans une discipline si on est pleinement satisfait de ce que l’on fait ? Il n’y a dans ce cas aucune raison de vouloir mieux faire, d’apprendre de nouvelles choses, etc. Et c’est ce qui (dans mon cas mais très certainement dans le votre, Dominique, et celui de milliers de personnes) fait travailler plusieurs heures par semaine et peut-être par jour !
Et l’on rejoint votre affirmation « Nous ne sommes que des débutants », et c’est vrai ! Il est si beau d’avoir conscience d’avoir encore tant de choses à apprendre, à perfectionner..