Voilà encore un film qui rend heureux… qui me rend follement heureux en tous les cas ! Je l’ai encore revu l’autre jour, quel pied !
Comme d’habitude, pour commencer, voici quelques infos « de base » qu’on trouve sur internet :
«Alexandre le bienheureux » est un film français réalisé par Yves Robert et sorti en 1968, avec Philippe Noiret, Françoise Brion, Marlène Jobert, Jean Carmet, Pierre Richard… Bande originale de Vladimir Cosma.
Synopsis :
Alexandre, homme bon vivant et nonchalant, est cultivateur dans une ferme française de la Beauce. Cependant sa vie quotidienne est dirigée par « la Grande », son ambitieuse mais néanmoins tyrannique épouse, qui le pousse à bout de force en lui imposant chaque jour une liste de travaux démesurée. Devenu brutalement veuf, il éprouve un grand soulagement et se sent libéré de son labeur : il décide de s’accorder un repos qu’il juge mérité, afin de prendre le temps de savourer la vie. Son comportement sème rapidement le trouble dans le petit village par l’exemple qu’il donne, et une partie des habitants décide de le forcer à reprendre le travail. Mais ils échouent, et Alexandre commence à faire des émules…
Et quelques infos supplémentaires :
C’est avec ce film que Philippe Noiret incarne son premier rôle principal au cinéma, après des années de seconds rôles.
Il s’agit du véritable premier rôle au cinéma pour Pierre Richard, qui collaborera plusieurs fois avec Yves Robert, réalisateur du film.
Le film est sorti peu avant les évènements de Mai 68 et que l’on peut considérer comme étant anticonformiste, voire un brin soixante-huitard.
Voilà, Alexandre a choisi de rester couché et de… profiter de la vie. Pas bête hein ?
Jean Carmet et Pierre Richard ne sont pas encore des stars, mais déjà de fameux comédiens…
Tout est bon enfant dans ce film. Tout est cool. Tout est poésie et soif de s’amuser sans se prendre la tête. Yves Robert était un grand poète. Un grand bonhomme. Sa bonté et sa richesse intérieures transpirent dans chaque image. Ce film est un joyau pour moi. Il fait partie de ces œuvres qui me permettent de ne jamais oublier l’essentiel, la seule chose qui vaille vraiment le coup de conserver jalousement : l’amour et la passion.
Merci pour ce partage Dominique c’est toujours motivant de voir tes influences et tes recherches.