Un copain depuis une petite trentaine d’années. Un pur génie de la magie. Un humour à tomber par terre. Un mec bien. Je l’adore.
Quand on se voit, il me parle en anglais, je lui parle en français. Ça doit être marrant de nous écouter converser ! Il ne comprend pas ma langue, je ne comprend pas la sienne et pourtant… on est comme deux larrons en foire. En fait le coup de la « barrière de la langue », on s’aperçoit que ça n’existe pas vraiment quand on s’apprécie… Quand personne n’est là pour nous traduire mutuellement, au début on se retrouve un peu bêtes, mais finalement, les minutes passant, on communique très bien ! On se parle avec la magie, avec les yeux, avec les mains… et ça marche ! On est un peu comme des guerriers qui n’ont pas envie de se combattre… Bref, un nouveau langage… le vrai peut-être ??? Finalement, c’est pas mal de ne pas se comprendre parfois !
C’est la base de la réflexion de « La Grande Illusion » de Jean Renoir. Les frontières terrestres sont fictives. Les frontières sont sociales. Il disait : mettez ensemble un cordonnier français et allemand ; ils parleront de leur métier et se comprendront.
ce mec est une bombe atomique… une espèce de Steve Martin magique… c’est dire…