Photos de famille : Marie-Christine ma femme

Vous me voyez ci-dessus avec l’amour de ma vie, pour les 18 premières en tout cas : non pas Marie-Christine mais… ma maman à moi ! Eh oui, comme beaucoup de fils avec leur maman chérie, je voulais me marier avec elle et j’étais jaloux de toute personne qui l’approchait (mon père compris). Ma mère était sicilienne, elle m’a donc aimé éperdument, vous l’imaginez et ce fut bien rendu. Cette photo est d’une symbolique hallucinante : ma mère m’emmène à l’église pour me marier avec Marie-Christine qui va « reprendre le flambeau ». Elle n’a aucune amertume car elle voit que ma future femme m’aime au moins autant qu’elle m’aime ! Ma mère et Marie-Christine : deux femmes exceptionnelles qui m’ont donné la vie chacune à leur manière.

Cette fois, je suis avec Marie-Christine. Nous nous sommes connus à 19 ans (en 1969… avouez que c’est une date prédestinée) et mariés l’année suivante en 1970. Sur la photo, vous voyez une petite bougie : nous sommes en train de fêter notre première année de vie commune . Bientôt le mariage…

Devant le parvis de l’Eglise Immaculée-Conception le 30 novembre 1970 à Paris dans le 12ème. Le jour fatidique où beaucoup se demandent s’ils ne sont pas en train de faire la plus grosse erreur de leur vie… Moi, bien au contraire, grâce à cette union, je me sentais enfin devenir quelqu’un, grandi par la force de ce petit bout de femme que j’adore comme au premier jour, 41 ans plus tard !

Ma moitié encore et toujours dans d’autres occasions pour vous montrer sa beauté et sa bienveillance permanente pour un être invivable comme moi. Sans elle je ne serais rien !

Sa force tranquille m’a toujours permis de braver toutes les embuches qui m’ont attendu sur la route de la vie. Mon secret est devant vos yeux !

 J’ai l’air réjoui sur la photo car je viens de faire un tour pour un public d’amis qui avaient souhaité me mettre à contribution ce jour-là… Et cette bonne humeur qui se lit sur mon visage, c’est à Marie-Christine que je la dois. Elle m’a construit, m’a donné confiance en moi, m’a donné l’envie et la chance de m’exprimer à travers la magie. C’est une Sainte, car je peux vous assurer que cela n’a pas été toujours facile, notamment dans les débuts, dans les années 70. Je passais mes jours et mes nuits littéralement à travailler ma magie. Je ne pensais qu’à ça, ne vivait que pour ça et ne rapportait pourtant pas encore vraiment de quoi subvenir aux besoins de notre petite famille… Des temps difficiles qu’elle a traversés avec un courage et un dévouement incroyables. Je lui en suis éternellement reconnaissant.

Mon bonheur a toujours été un don de Dieu pour moi. On m’a donné tellement que je suis sans cesse guidé par l’envie de redonner tout ce que je peux. C’est valable pour mes proches, comme pour mon public, qui sont des ballons d’oxygène que la vie m’offre chaque jour.